Langues universelles
Avez-vous remarqué comment certains héros ont toujours la chance de tomber sur quelqu’un qui parle leur langue, quel que soit l’endroit du monde où ils se trouvent ? Prenez Tintin par exemple. Que ce soit au fin fond de la Chine, en Inde, en Amérique (du nord ou du sud) il n’a jamais de problème à communiquer en français. Dans la série Star Trek New Generation, c’est au niveau galactique que cette incroyable coïncidence se produit en permanence. Les aliènes y parlent partout anglais sans problème.
D’autres héros sont moins chanceux, leur créateur respecte davantage le réalisme géographique. Ainsi Bob Morane ne dispose pas d’une langue maternelle à l’universalité arrangeante. Mais ce n’est pas un problème pour lui : en plus du français, il parle anglais, espagnol et se débrouille en russe, en arabe. Dans les pays asiatiques, les différents _pidgins_lui sont rarement inconnus.
Autre cas de figure : les héros ne parlent qu’un langue, mais celle-ci est réellement universelle. Par exemple, dans la Compagnie des glaces, le chef-d’œuvre fleuve de Georges-Jean Arnaud, l’action se déroule dans un futur où la quasi-totalité des habitants de la Terre ont adopté la même langue.
Finalement, il y a les cas où les personnages sont confrontés à des langues différentes, mais ils n’ont aucun don de plurilinguisme. Comment communiquent-ils alors ? Simple. Ils disposent de traducteurs automatiques ! Ainsi en est-il du « babel fish » dans « Le guide du voyageur galactique » de Douglas Adams, un appareil bizarre qui ressemble à une limace et se glisse dans l’oreille.